jeudi 25 octobre 2012

Pochoir "Hé" - Soirée K-Sauce

L'association K-Sauce a fait appel au collectif des Grabouilleurs pour présenter le street-art et le graffiti. Le temps n'étant pas au rendez-vous pour une peinture en extérieur, j'ai donc présenté et réalisé un pochoir lors de la soirée, pochoir réalisé spécialement pour l'évènement à partir d'un petit dessin, au lieu d'une démonstration graffiti.








Tim Burton - Fresque a thème

Une fresque que je n'ai pas encore postée ici, sur le thème Tim Burton, avec les collectifs Les Grabouilleurs (Tours) et Tête 2 lard (Angers). Les photographes Monsieur J et Jean-Roger étaient aussi présent pour notre plus grand plaisir, et nous ont fournis la plupart des photos ci-dessous.







Photo de Jean-Roger







Photos de Monsieur J






samedi 29 septembre 2012

Graffiti - Orléans - La Friche

J'aime peindre dans les bâtiments abandonnés. L'ambiance, évidement, mais aussi se retrouver dans un lieux où il y a eu de la vie. Des gens qui y travaillaient, voir qui y ont travaillé toute une vie. C'était avant des entreprises, hangars, logement,... La plupart du temps il faut l'avouer ce sont des anciennes friches industrielles. On y voir parfois des machines, laissé là en attendant d'être récupérer plus tard et finalement non. Ou alors du matériel non vendu aux ventes aux enchères lors de la liquidation. Je pense souvent au tracas, les mêmes qu'aujourd'hui, des masses salariales qui ont gravité autours de ses centres économiques.

Dire que leur vie a été accaparée par cet architecture. Aujourd'hui, laissé aux quatre vents, il n'y a plus que des peintres, tagueur, graffiteurs, photographes, et autres qui osent regarder la réalité crue du ravage capitalistique. Surtout lorsqu'au détour d'un mur en ruine, vous vous trouvez nez à nez avec les agent et agentes de la maréchaussée, prêts à vous emmener dans le panier à salade pour une deuxième vie redonné à ce mur. On pourrait même dire que nous maquillons la vérité nu sous des tonnes de peinture. Nous arrêter pour se maquillage, ils devraient plutôt nous féliciter.

L'heure est au retour aux "racines", à la "civilisation", à des "traditions". Mais la tradition ouvrière n'a que faire de ces mirages lorsque leur outil de travail est laissé comme du pain moisi et desséché. Alors, l'héritage ouvrier, industriel, est balotté entre le non-sens et les couleurs, la mise en valeur de leur histoires par des inconnus qui n'y voient qu'un grand espace de jeux, ou bien les plans, restructurations, PLU, et autres synonymes pour des ventes à la découpes, des crédits immobilier, des Tours économique, des arbres abattus,... Un nettoyage de façade, pour repousser plus loin la misère.

Peindre, ici, là, et maintenant. Au moins les rires et pleurs de ses murs qui ont parfois entendus la souffrance, souvent aussi les joies, ses murs qui ont vu des histoires, qui ont vu la galère ouvrière, ses murs sont entendus par quelques curieux de se qui se cachent derrières les ronces et les broussailles. Et leur donner un dernier hommage, pour leur combats aujourd'hui mis à mal.

Peindre, c'est tout ce que nous savons faire.





samedi 15 septembre 2012

Mini expo

Depuis quelques jours et pendant encore quelques semaines, vous trouverez chez le tatoueur/perceur Medusa, 2 rue des Orfèvres à Tours, quelques travaux : dessins originaux, linogravure, cartes postales et marques pages. Le tout pour toutes les bourses, de pas cher à pas donné, donc aucune excuse pour ne pas y aller et avoir des objets originaux.

Sinon, d'autres projets sont évidement dans les cartons (collaboration avec une photographe, projet artistique autour de la musique électronique, etc).







mercredi 12 septembre 2012

Décoration graffiti chez un particulier

Finalisation de la déco d'inspiration asiatique et chamanique, sur le mur de salon d'un particulier. Quelques photos des différentes étapes, ainsi que le résultat final. C'est toujours difficile de peindre ce genre de petite fresque, car on peut pendre son temps pour finaliser, vraiment retravailler au fur et à mesure. Et trouver le moment de se dire "stop je passe à autre chose" est compliqué. Mais le souhait de garder un esprit de profondeur, de ne pas diminuer visuellement la pièce est là. Un bureaux a bien sa place sous l'arbre de droite. Le blanc majoritaire fait respirer le mur. Le personnage est peut-être un peu grand à mon goût, mais je ne suis pas rendu compte du gabarit au moment du tracé.

Mais le pari est tenu. Je mettrais peut-être un ou deux crayonnés préparatoire plus tard, mais le rendu est bien différent. Le crayon c'est pas de la bombe de peinture...

 Les différentes étapes











  
 Le résultat final